Le thème de la flèche est au centre de cette exposition et clôture ainsi les nombreux arguments philosophiques ou tâtonnements existentiels que je ne m'aventure pas à expliquer lorsqu'on me questionne à propos d'un tableau ou un autre.
Qu’il s agisse d'une forme simple ou d'un enchevêtrement complexe, les flèches sont un signal visuel dont l'enveloppe extérieure cache une multitude de sens, propice à un exercice de style (suivez la flèche, une flèche peut en cacher une autre) dans un lieu qui s'y prête tout particulièrement; le hall de l'Institut français de Casablanca étant un véritable carrefour avec quatre points de départ et quatre points de retour…
La mise en scène dans cet espace illustre un monde de liberté non surveillée, de libre respiration, où I'on peut à son gré, aller et venir dans une mobilité absolue et affirmer, pourquoi pas, sa volonté secrète de transgression.
Tout autour de nous, des peintures signalétiques, des installations, des enseignes lumineuses... L'espace devient un champ multidimensionnel, où les œuvres exposées nous permettent de retracer un chemin, une histoire mais aussi de comprendre l'importance du retour; et plus encore, de prendre conscience que chaque chose à besoin de son opposé et enfin, dans un balancement éternel retrouver l'équilibre, l'unité.